L’équilibre parfait entre la virtuosité de l’instrument et l’harmonie avec l’orchestre fait de ce concerto une pièce maîtresse, alliant à la fois élégance et émotion.
Il n’est pas rare que les compositeurs classiques s’inspirent des traditions folkloriques de leur pays d’origine, chacun à sa manière. Dans ses Cinq danses allemandes, Schubert puise dans les danses populaires germaniques, donnant à chaque pièce une légèreté et une vitalité caractéristiques des traditions folkloriques. Piazzolla, quant à lui, dans son Grand tango, fusionne les rythmes et les accents du tango argentin avec une écriture classique sophistiquée, créant une œuvre qui exprime à la fois la sensualité et la tension du genre populaire. Enfin, Bartók, avec ses Six danses roumaines, intègre des éléments du folklore roumain dans une structure classique, capturant l’énergie, les rythmes irréguliers et les mélodies expressives des danses rurales tout en les sublimant par sa maîtrise de l’orchestration et de l’harmonie.
Ce programme nous conduit à travers les héritages musicaux du monde, dans une énergie vibrante.
Programme :
Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour clarinette en La majeur K622, soliste Ronald Van Spaendonck
Franz Schubert, Cinq danses allemandes D90
Astor Piazzolla, Grand tango (arrangement J.F. Molard)
Béla Bartók, Six danses roumaines Sz56
