Place aux Artistes de Court-Saint-Étienne | Journée pour les enfants et familles
Court-Saint-Etienne - Brabant Wallon
Sacha, 9 ans, a enfin l’âge de participer à la course annuelle de caisse-à-savon au parc Josaphat. Son père a promis de l’aider à fabriquer son bolide. Mais une mauvaise nouvelle vient perturber leurs plans. Bientôt, il sera aveugle et il souhaite que ça reste un secret…
Sur une scène quadrillée d’ampoules en suspens, un comédien et une danseuse content la façon dont la cécité du père ébranle leur quotidien et leur relation.
Dans cet espace où fils électriques et fils narratifs s’entremêlent, la fillette découvre qu’elle peut dire non à son père et que, grâce à ses amis, il n’est pas de chemin dont on ne peut revenir.
Pour entrer dans cette histoire, il te faut d’abord passer par un parc, emprunter ses chemins, croiser des promeneurs, les animaux qui y vivent.
Dans ce parc, il y a un arbre. C’est l’arbre à branches. C’est un arbre dont les branches ne poussent pas vers le ciel. Elles poussent couchées, tu peux t’allonger dessus, c’est comme une cabane pour te cacher. Blottie au milieu de ces branches, tu penses à la course de caisse à savon à laquelle tu veux participer durant la fête annuelle du parc. Puis tu penses à ton papa qui a perdu ses yeux. Tu te revois courant autour de lui pour lui apprendre à marcher sans voir.
De là-haut, tu regardes ton père qui tourne et se retourne, il ne te voit pas.
Dès 8 ans
📰 Ce qu'en dit la presse…
« Coup de foudre aux Rencontres de théâtre jeune public de Huy. L’histoire de la fille qui ne voulait pas être un chien vous cueille sans crier gare. Avec un Philippe Léonard au sommet de son art et une lumineuse Lucia Palladino. Ces deux-là vont nous emporter dans un vrai récit d’enfance et d’humanité, émouvant en diable et intelligemment théâtralisé grâce à la mise en scène épurée d’Olivier Lenel et à l’écriture toujours aussi sincère de Philippe Léonard. C’est tout simplement à ne pas rater. » - Laurence Bertels, La Libre
« Une pièce éclairante, dans tous les sens du terme. Et même si les trois quarts de la salle ruissellent de larmes à la fin de cette histoire, tous sont prêts, comme une course de caisses à savon, à remonter la pente et repartir dans cette folle descente qui vous file des frissons. »
- Catherine Makereel, Le Soir