Les rapports de pouvoir hérités entre-autres de la période coloniale influencent les relations internationales – qu’elles passent par l’aide humanitaire, la coopération au développement ou la diplomatie-, et structurent donc la manière dont les débats sont menés sur les enjeux capitaux de notre époque, comme la gestion de la crise environnementale. Comme le souligne la récente étude sur la décolonisation de la coopération au développement, ces rapports ont laissé la porte ouverte à une ingérence des anciens pouvoirs colonisateurs dans les pays anciennement colonisés, entrainant une perpétuation des logiques de domination et de dépendance. Quels enjeux des relations internationales face à ces logiques de domination ? Comment penser la notion d’écologie et de transition sociale et solidaire sans reproduire ces rapports de force ?
Ces quelques questions seront soulevées et débattues au cours de la conférence du 30 mars dans le cadre des réflexions menées par le Centre Placet, ses résident·es et Louvain Coopération en collaboration avec le CETRI et l’UCLouvain.
Modération : Fiona Nziza (Louvain Coopération)
Panélistes : Sylvie Saroléa (conseillère au recteur en genre, égalité et inclusion), Mara Coppens (responsable de cellule citoyenneté mondiale à la DGD), Fred Bauma (Lucha, Congo Research Group), Aymar Nyenyezi Bisoka (UMons), Bernard Duterme (CETRI), Liliane Umubyeyi (African Futures Lab)