Une initiative du Centre culturel du Brabant wallon
La mémoire contre l’oubli. La mémoire comme arme de résistance. Depuis un an et demi, l’Afghanistan est plongé à nouveau dans les ténèbres. Celles des talibans qui interdisent toute expression, toute attitude qui ne soit pas oblitérée par le dogme fondamentaliste. Après avoir banni Norouz , le nouvel an persan, la plus grande fête du pays qui marque aussi la venue du printemps, les turbans noirs deux jours tard ont interdit aux filles de plus de douze ans de se rendre à l’école. Toute la mémoire afghane, qui est au cœur du monde, est en péril. Toute la
transmission des savoirs aussi. Désormais, la seule culture qui
demeure dans ce pays est celle de l’obscurantisme.
Comment en est-on arrivé là? Un certain aveuglement a gagné les puissances
occidentales, lasses d'intervenir, et qui ont laissé gagner les islamistes radicaux.
Mais face à ce négationnisme d’une civilisation, face à la barbarie, des femmes et des hommes ont décidé de relever la tête et de résister. En exil ou à l’intérieur des frontières, fût-ce clandestinement, ils luttent et perpétuent cette mémoire que l’on
a voulu anéantir.
